
Fut une époque où les munitions glissées dans des armes de poing, ou dans un canon faisaient mouche parce que ceux qui manipulaient ces armes voyaient plus ou moins distinctement leur cible. On visait celle-ci parce qu’on la voyait dans le prolongement du canon de son pistolet, de sa mitraillette ou de sa mitrailleuse. Pour ce qui est des anciens mortiers, on ne voyait certes pas la cible, mais on la savait là, derrière un pli de terrain ou une barrière végétale. Avec son tir en cloche, le mortier se jouait des difficultés de terrain. Quant aux bombardiers, vous avez certainement vu des images remontant à la Deuxième Guerre mondiale où leurs pilotes s’approchaient au plus près de leurs cibles, pour ouvrir leurs soutes et déverser leur cargaison mortelle.