Me contacter
06 89 71 64 24

Traquer les tendances qui montent

Publié le 1 mars 2021 ...

#Comprendre

Les événements de la vie participent à l’évolution de nos goûts et comportements. Lorsque, par notre activité nous participons à la fabrication et à la commercialisation de produits et services destinés à l’utilisateur final, il est vital de savoir ‘‘renifler’’ l’air du temps à l’écoute de tendances et autres « bas bruits ». En effet, elles et ils

Il y a des tendances qui peuvent nous agacer, ou plus simplement, nous interroger. Ce sera, pour certains d’entre nous le cas de la « mauvaise publicité » faite à la viande… et qui monte. J’ai, dans mon entourage des personnes totalement imperméables à cette mise en garde contre une trop grande consommation de viande, celle-ci favorisant a priori l’apparition de certains cancers.

Pour ce qui est du mode de vie de ces personnes, j’ai envie de dire que cela ne concerne qu’eux. C’est leur mode de vie et je vous avouerai que, de temps en temps, je me laisse tenter par une belle grillade. Pour autant…

Ne pas moquer le rejet de « la » grillade

Pour autant, si nous prenons un peu de recul, on peut constater assez facilement que derrière les différentes postures et croyances qui amènent à rejeter la consommation de viande, il y a plus qu’une simple mode.

Il y a en effet une tendance, une lame de fond, qui gagne en force et que nous ne pouvons balayer d’un rapide revers de main.

Il s’agit d’un comportement partagé par un nombre sans cesse grandissant de consommateurs et, pour cette raison, nous devons le comprendre et le quantifier

Le comprendre, pour imaginer — si nous sommes des acteurs économiques — en quoi il peut nous impacter, le quantifier pour essayer de mesurer son impact probable sur notre activité….

Prenons le phénomène végan

À ceux qui seraient tentés par cette manière d’évacuer le phénomène végan, je propose de prendre le temps de la réflexion, qu’il s’agisse de savoir à qui l’on a affaire, mais aussi de savoir jusqu’où va le courant « veggie ».

Pour faire simple, un(e) végan qui se respecte ne mange rien qui soit issu d’un animal (viande, poisson, fruits de mer…) ou de leur exploitation. Idem pour le vin « normal ». Cela s’explique tout simplement par le fait que l’on utilise du blanc d’œuf pour extraire de nos « délicieux nectars » tout un tas d’impuretés.

Qui est concerné ?

Un sondage réalisé il y a quelques années indiquait que 3 % des personnes interrogées se déclarent véganes. Pour le sondeur, cette proportion de personnes intéressées par ce mode de vie ne pouvait que croître. Il en donnait pour preuve que, parmi les 39/45 ans, 18 % des personnes interrogées envisagent d’évoluer vers cette forme de végétarisme.

Si on élargit notre champ d’observation, on se rend compte qu’à côté de ces végétariens, purs et durs, il y a les « végétariens à temps partiel », les flexitariens. Ceux-là devraient également « peser lourd » puisque 27 % des non-végétariens seraient prêts à le devenir.

Nous sommes en train de parler, là, de quasiment 50 % de la population et, vous serez d’accord avec moi, tout ce petit monde représente un pouvoir d’achat, comme un pouvoir de prescription conséquent.

Reste à prendre conscience des marchés concernés…

Bon, d’accord, mais l’opportunité végan ?

Oui, je sais, dans les premières de cet article, je vous ai vendu l’idée que, souvent derrière une contrainte, il pouvait y avoir une opportunité. Et là, pour l’instant, je ne vous ai parlé que du risque généré par cette évolution d’un comportement.

Rassurez-vous, la preuve de ce que j’avance là, je vous propose d’aller la chercher parmi les chaussures de la marque « Doc Martens ». Pour ce faire, il vous suffit juste d’aller sur le site internet de la marque pour y contempler boots végans !