Le réveil dans l’inconnu
La lumière l’agresse, la douleur pulse à ses tempes. Ethan Burke ouvre les yeux dans une rue inconnue, le goût du sang sur la langue. Il avance, hébété, dans une ville qui semble figée hors du temps. Les habitants croisent son chemin sans vraiment le voir, les sourires sont crispés, les regards fuyants. À chaque tentative de comprendre, Ethan se heurte à des murs d’indifférence ou de politesse trop parfaite. L’impression d’être observé, disséquée, s’insinue lentement. Ici, tout paraît normal, mais rien ne l’est vraiment.