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Baptiste Deturche, au Chamonix Photo Festival (1/5)

Publié le 19 octobre 2023 ...

#Comprendre #Environnement

Se rendre à un festival comme Chamonix Photo Festival, c’est forcément l’occasion de rencontrer des passionnés de photo nature et/ou de film animalier. Certains cumulent cette passion avec l’envie que ce festival réussisse. Alors, ils se font bénévoles, et pas seulement durant trois jours !

Je vous propose une rencontre avec Baptiste Deturche. Il est — avec d’autres — dans la dernière ligne droite avant l’ouverture des portes du festival de Chamonix. Tout doit être parfait pour les exposants et les visiteurs.

Un beau Challenge

« En fait, à l’origine de ce festival, il y a des copains. Les deux porteurs de projet sont Mario Colonel et Pierre Raphoz et c’est au festival de Montier en Der, il y a un peu moins d’un an que nous en avons parlé. Et, à partir de février de cette année, les choses se sont accélérées ».

Pierre Raphoz, vous l’avez vu dans un premier texte posté hier. Natif de Chamonix et fasciné par la faune, c’est lui qui a réalisé cette magnifique photographie d’un cerf que j’ai publiée hier. Pour en savoir plus sur son travail, utiliser ce lien [1]

Quant à Mario Colonel, si vous croisez les mots « Chamonix », « photographie » « aventure », « reportage », « photo » et « alpinisme », au centre des six, il y a de grandes chances que vous le trouviez, lui et sa magnifique galerie[2]


[1] Pour comprebdre la force du travail de Pierre Raphoz, rendez-vous sur son site (ici)

[2] Pour découvrir la galerie de Mario, visionnez ce superbe petit film (ici)

Nous reviendrons plus loin sur le travail de Baptiste, mais retenez pour l’instant qu’il mobilise au profit de sa passion — la nature, ses beautés et fragilités — une double formation, l’une en biologie et l’autre dans la réalisation documentaire.

Et puis, viennent tous les bénévoles — locaux ou non — qui apportent leur énergie et leurs rêves à la mise en œuvre de ce bel événement. Comme Baptiste, ils n’ont pas forcément envie que Chamonix soit juste un grand nom de la montagne que l’on vient consommer, à ski, avec des crampons des chaussures de trail ou juste depuis une terrasse, en bas dans la vallée, avec son smartphone.

Au VOX, dimanche 22

Pour la première édition de ce festival de la nature à Chamonix, Baptiste, ne va pas cesser de courir, s’assurant du bon fonctionnement de la partie technique, ce qui va du bon fonctionnement des équipements nécessaires aux exposants jusqu’à la copie du fil que projettera le cinéma le VOX. Ne le dîtes pas, mais c’est son dernier film. Chut !

Quand on lui demande s’il y sera, sa réponse est simple.

« Oui, je serai au VOX pour présenter le film qui y sera projeté le dimanche 22 octobre (20 h 35). Par contre, si chacun a des fonctions bien précises dans la préparation de ce festival, nous sommes aussi là pour tout ce qui est urgent.

L’important est la réussite de ce festival auprès de toutes celles et tous ceux qui viendront dans la vallée ».

J’ai toujours aimé la nature et filmer

Je suis toujours fasciné par ces personnes qui ont des passions étant enfant et qui, un jour, décident d’en faire le centre de leur vie, au moins de leur vie professionnelle. Ainsi, Baptiste, comme moi et d’autres, a couru la nature étant enfant. Lui a filmé cette nature, moi j’ai fait des photos. Nous sommes passés tous les deux par des universités, dans des amphis et des paillasses, en biologie. Baptiste, un jour a compris que ce qu’il voulait faire, c’était des documentaires animaliers. Quant à moi, j’ai abandonné mon appareil photo pour quelques années.

Après la biologie, il a donc suivi les cours de l’IFFCAM[1]. « J’ai appris les techniques et méthodes du film documentaire animalier, de l’écriture à la réalisation. Je me suis perfectionné dans des domaines techniques. J’en ai appris d’autres, comme la postproduction. Dans d’autres cours, nous étions accompagnés par une équipe d’auteurs, de réalisateurs et de producteurs ».


[1] IFFCAM, pour en savoir plus, utiliser ce lien (ici)

Deux films, deux histoires

Depuis, Baptiste s’est forgé une solide expérience en travaillant avec de grands noms du documentaire animalier. Un premier film l’a emmené en Scandinavie. Le deuxième, sorti cette année, fera l’objet d’une projection, je vous l’ai déjà dit le deuxième jour du Chamonix Photo Festival au Cinéma VOX.

En Scandinavie, Baptiste est parti sur les traces d’un animal en voie de disparition, le « Fjellrev » ou, pour le dire en français, le renard polaire[1]. En naitra un film (2020) dont Baptiste est à la fois réalisateur, cadreur et monteur.


[1] Pour visionner la vidéo de présentation de ce film, utiliser ce lien (ici)

Suivra un deuxième film animalier — le pari — permettant de mettre en lumière et d’aider chacun d’entre nous à découvrir 5 espèces emblématiques de nos montagnes, de la famille des galliformes. « La plus connue de ces espèces est certainement le grand tétras, mais les cinq sont exceptionnelles. Par exemple, qui sait que la gélinotte change de plumage trois fois ? »

Beauté, fragilité et pas seulement consommation

Quand je demande à Baptiste un dernier mot avant de le laisser retourner aux préparatifs, du festival, c’est de celui-ci qu’il a envie de nous parler : « Nous voulons avec ce festival faire de Chamonix, de la vallée, un lieu de célébration de la beauté de la nature et de la montagne, un lieu où chacun pourra comprendre à la fois sa fragilité, mais également son extrême richesse ».

La photo que j’ai prise sur son site  nous montre bien cette beauté de la nature et, en même temps sa fragilité[1]


[1] Le site « Images fixes » de Baptiste Deturche est à découvrir ici

Vous, je ne sais pas, mais moi j’ai rendez-vous avec lui, avec son travail,  au Cinéma VOX de Chamonix, le dimanche 22 pour la projection de son deuxième film, le pari. Je vous raconterai…

Merci de ton temps et belle réussite à toi pour tes projets de documentaires…

Thierry