Publié le 22 janvier 2024 ...
Un MEMS est une machine microscopique regroupant des composants électroniques et mécaniques travaillant ensemble. L’acronyme en lui-même peut se traduire par l’expression « système microélectromécanique ». Cette micromachine a une taille de l’ordre du millimètre carré et ses composants mesurent quelques microns.
Pour faire simple, et visuel, les MEMS sont fabriqués par lots, comme des circuits intégrés. Même si les choses sont un peu plus compliquées, imaginez qu’ils sont imprimés, selon un procédé dérivé de la lithographie (la photolithographie[1]) auquel sont associés d’autres procédés de gravure et d’agencement du silicium.
Les raisons du succès des MEMS dans de nombreux domaines sont simples. En effet, ces micromachines font mieux et pour moins cher que d’autres ‘‘outils’’, lesquels sont souvent des capteurs. Ainsi, en lieu et place d’un capteur capable de détecter, par exemple, l’existence — ou non — d’un mouvement, un MEMS mesurera la vitesse, l’accélération ou décélération de ce déplacement.
Selon le cabinet Mordor[1] Intelligence, les principaux producteurs de MEMS étaient par ordre décroissant de production Broadcom Inc., Robert Bosch GmBH, STMicroelectronics NV, Texas Instruments Inc. et Qorvo Inc. Le premier a son siège en Californie, le second en Allemagne, le troisième (franco-italien) à Genève, etc.
[1] Présentation du rapport réalisé par Mordor Intelligence sur le marché mondial des MEMS ici
La réponse la plus simple à cette question est, tous les secteurs d’activité qui participent à la production de produits embarquant de l’électronique, de l’industrie automobile à l’instrumentation chirurgicale, en passant par les fabricants de nos smartphones pour de multiples applications…
On situe les premières intégrations de MEMS (capteurs de pression) aux années 1980. Aujourd’hui, la famille des MEMS s’est agrandie, ce qui amène à y distinguer différentes catégories.
Vous pourrez les trouver présentées de manière très claire ici.
En 2018, un groupe de chercheurs de l’Université de Sherbrooke a intégré — en laboratoire — de l’intelligence artificielle à un MEMS. L’idée est qu’à terme les informations captées par un MEMS puissent être traitées en son sein, sans avoir à dépendre d’un ordinateur extérieur[1].
