Dominique Potard, le meilleur auteur de marine… en montagne !!! (3/5)

S’y retrouvent les personnages drolatiques créés par Dominique Potard, des personnages qu’il embarque dans des aventures que certains qualifient de picaresques et d’autres de déjantées. C’est tout cela à la fois et cela provoque chez le lecteur — dont je suis — de grands fous rires.

J’ai donc eu envie d’inscrire Dominique Potard dans cette série de rencontres autour de Chamonix, sa vallée, son festival de la photo nature, en faisant une halte au « port de la Mer de Glace », implanté dans le village de Val Misère…

À tout seigneur, tout honneur, Clint Eastwood. Volontairement ou non, il est à l’origine de toutes les aventures de la bande du « port de la Mer de Glace ». Comment le décrire en quelques mots et que dirait-il de Val Misère, de la mer de Glace et des montagnes environnantes à quelqu’un des plaines comme moi ?

Ce bar, dont on aimerait bien connaître l’adresse, est tenu par Gérard, surnommé l’Amiral. Il semble indéboulonnable derrière son comptoir, sauf pour partir au secours de ses amis. Il se laisse certainement aller à quelques confidences auprès de vous ; que vous dit-il de la manière dont les choses évoluent en bas, à Cham’ ?

Ces évolutions sont également climatiques et affectent certainement le travail de deux habitués du « port de la Mer de Glace ». Je pense aux deux cantonniers, Maurice, le chef, et Paulot, son adjoint. Comme toute la bande, ils sont là depuis longtemps ; qu’en disent-ils, comment ressentent-ils les choses ?

« Cantonniers de Val-Misère addicts au blanc de Savoie, en flacon, pas en flocon. Certainement les seules personnes du village qui se réjouissent du réchauffement climatique ».

En bas de Val Misère, la vallée de Chamonix a attiré et attire encore beaucoup de personnes venues de lointains horizons. Ici, c’est le cas de Fernando, le portugais de Béziers et boulanger de son métier. J’ai l’impression que les bosseurs, comme lui, forment un socle important de la vie chamoniarde. Qu’en pensez-vous et lui qu’en dit-il ?
« Infatigable, incapable de voir le verre à moitié vide, toujours le sourire, le genre de gars avec qui on peut partir en Antarctique en pédalo le cœur léger. Ce qu’il pense des Chamoniards ? Qu’ils habitent Chamonix ».

Et puis il y a un guide qui accompagne la bande du « port de la Mer de Glace ». Il nous raconte ses aventures depuis longtemps.

Dîtes-nous en un peu plus sur cet homme a promené des clients dans la vallée, et puis sa bande aux sacs à dos remplis de bons crus un peu partout ?
« Un inconscient dangereux. Faux-cul de première. Bref, rien à voir avec moi ».