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Publié le 3 décembre 2023 ...

#Comprendre #Organisation #QSE

L’intérêt des communautés virtuelles que l’on se choisit est de pouvoir « penser contre soi » et donc de se remettre en cause. Ce matin, c’est contre un outil fabuleux — le management par les processus — que j’ai lu un babillage qui proposait de lui substituer un « accompagnement managérial » !

Pour commencer, les processus

Les processus, ou pour être plus précis, le « management par les processus » sont une vision fort pertinente de ce que devrait être le fonctionnement d’une organisation soucieuse de qualité.

Il s’agit de découper l’entreprise en sous-ensembles homogènes par les tâches qu’ils ont à accomplir (peinture, expédition, RH par exemple). Ensuite, une fois ces briques définies, on procède à la mise en place d’un management qui n’a rien d’exceptionnel, à savoir la formalisation de relations clients-fournisseurs en interne. Pour le dire de manière pratique, chaque processus est au centre d’un nuage d’autres processus. Certains sont ses fournisseurs et d’autres ses clients. En toute logique, le processus en question doit obtenir de ses processus fournisseurs ce qui lui permettra de satisfaire ses processus clients.

Ces relations sont à voir dans une logique d’amélioration continue, autre principe dont on reparlera une prochaine fois.

Le babillage en question

Sur un réseau social professionnel, mon regard, ce matin, a été attiré par un titre accrocheur « d’une gestion essoufflée des processus à un accompagnement managérial ». L’auteur, après avoir évoqué des évolutions des modes de fonctionnement des entreprises (mode étendu, mode projet, par exemple), affirmait que leurs outils et méthodes de management devaient changer. Celles-ci ne « gravitent plus autour de processus qui gèrent des informations… ».

Ensuite des mots aussi magiques que « performance », « mode projet », « action collective » fleurissent au fil de tirets qui tiennent lieu d’explication.

Pour ne rien vous cacher, de tels babillages de bon matin ont le don de m’irriter et de me faire ingurgiter un nouveau café bien tassé. Et, c’est là que, plutôt que de sauter sur mon clavier et de mitrailler l’imprudent, il importe de réfléchir pour, plutôt, essayer de le ramener à la raison.

Soyons sérieux !

Si l’on repart de ce que je vous disais plus haut, en résumé, un processus est un groupe de personnes réalisant des tâches homogènes pour des processus clients dont il connaît les attentes et contraintes. Parce que tous fonctionnent sur le principe de l’amélioration continue, si des non-conformités sont relevées dans les activités d’un processus, les membres de ce dernier vont chercher à en comprendre les causes pour mettre en place des actions correctives.

Cette recherche de causes va peut-être amener les membres du processus à remettre en cause le travail d’un processus amont et donc travailler avec lui pour « améliorer les choses ». On a donc, là, un travail en mode étendu — à des processus fournisseurs — et en mode projet — mise en place collective d’actions d’amélioration — et ce, afin de satisfaire les clients internes et le client final…

Ce faisant, on a dans de telles situations un excellent moyen de motiver et fédérer les salariés puisque c’est à eux de trouver comment faire disparaître le mode de fonctionnement défaillant… Ainsi, on formalise le fait que ce sont eux, quelque part qui sont les mieux placés pour comprendre le « problème » et lui trouver une solution ?

Rassuré quant à ma vision des choses, il ne me restait qu’à le dire sans être vexant et avec beaucoup de pédagogie, mais c’est une autre histoire…